"Mirande et sa Perche sont à jamais exemptées de tout droit de Taille, de Quête ou de redevance féodale. Libre aux citoyens de faire spontanément des dons aux comtes d'ASTARAC.
"Les bouchers de la ville ne pourront mettre en vente que des viandes bonnes et saines. Dans le cas contraire, la marchandise sera donnée aux pauvres par le Baile
."Si quelqu'un a été surpris en adultère, qu'il court nu dans les rues de la ville ou qu'il paie une amende de cent sous toulousains pour son crime.
"Il y aura peine d'amende contre quiconque jettera dans la ville des matières infectes ou nuisibles.
"Tout étranger qui viendra habiter en ville et y fixer sa résidence, jouira des mêmes libertés que les autres citoyens.
"Les fours banaux de la ville sont la propriété des seigneurs. Quiconque y fera cuire son pain, sera tenu de payer le vingtième pain pour le droit de fournage.
[source: office du tourisme de Mirande].

En 1283 l'acte de paréage est signé entre le comte et l'abbé; on y apprend que l'abbaye de Berdoues abandonne 500 hectares de terre pour la construction de Mirande et qu'en échange Bernard IV devait construire des fortifications, entretenir une garnison et, contre une redevance annuelle, que le roi de France par l'intermédiaire d'Eustache de Beaumarchès, sénéchal de Toulouse et d'Albi, assurait la protection de la ville. Le chantier démarre en 1290 avec à sa tête des spécialistes de la région recrutés parmi les notables qui définiront le plan de la bastide( 49 îlots de 50 mètres de côté ainsi qu'une place centrale, point névralgique de la bastide). Une église fut construite, les constructeurs voulaient qu'elle fût cathédrale mais elle resta au rang des églises mais certainement dans les plus belles et les plus originales avec son clocher débordant sur la rue. En 1297 elle devint la capitale et la résidence des comtes d'Astarac.